Michael Bechler

1 février 2024

Com ou Marketing une histoire de cerveau gauche ou de cerveau droit ?

La com c’est trop intellectuel pour les pragmatiques…

Quand on parle de com/marketing avec des décideurs, on a généralement 2 types de perception, ceux qui savent que c’est un mal nécessaire mais qui n’ont aucune envie de comprendre comment ça marche et ceux qui sont très réceptifs, parfois un peu trop et qui veulent s’impliquer outre mesure. En fait ça n’est rien d’autre que le schéma habituel des cerveaux droits et gauches largement étudiés en neuroscience.

Si tu te qualifie habituellement de pragmatique et que la com c’est plus un gadget qu’autre chose, il y a de fortes chances que tu sois majoritairement cerveau gauche… ce qui va t’intérresser c’est pas “comment construire une stratégie de marque”, c’est “j’ai besoin d’un nouveau site web, qui va toucher cette cible pour obtenir ce résultat !”.

Alors, évidemment, pour un cerveau droit, plus sensible à la créativité, le schéma de pensée plus orienté vers l’émotionnel ne sera pas éloigné de ces objectifs, mais il va accepter d’y arriver par d’autres cheminements.

La communication, c’est fortement connoté “créatif”, le marketing lui, va plus répondre au besoins d’un cerveau gauche, en quête de chiffres et de choses palpables.

Dans tous les cas, quelque soit l’appétence de votre cerveau, il a besoin d’être nourrit sur ces deux lobes. Même si vous avez une tendance forte qui vous fait pencher naturellement d’un coté ou de l’autre, vous avez besoin de clés de lecture pour appréhender le fait que vos clients, interlocuteurs et collaborateurs, eux aussi, peuvent être plus sensibles à l’une ou l’autre des façons d’appréhender un sujet.

Si vous avez le sentiment d’être incompris, que vos collaborateurs sont à vos yeux à coté de la plaque, que vos messages ne trouvent pas d’écho naturel auprès de ceux avec qui vous avez besoin de les partager, c’est que vous avez besoin de vous forcer à basculer du coté opposé de votre cerveau. Le risque c’est de ne s’entourer que de gens qui pensent comme nous, qui ne sont receptifs qu’aux mêmes mécanismes. C’est très agréable mais ça veut pas dire qu’on a raison, et ça peut même être très dangereux, on risque de s’en apercevoir trop tard.

Alors, même si on ne peut pas facilement aller à l’encontre de son propre mode de fonctionnement, être conscient de la nécessité de s’entourer d’avis opposés ou d’esprits ayant des mécaniques différentes est un premier pas. Cette prise de conscience vous donnera d’ailleurs peut être l’envie de creuser le sujet pour ne mieux comprendre pourquoi vous réagissez plus facilement à certains messages et que d’autres vous laissent indifférents.

Il existe de nombreux exercices très pragmatiques pour mieux appréhender des sujets qui le sont moins 😉 et inversement…

Le marketing narratif à ça de particulier, c’est qu’il permet de nourrir les 2 parties du cerveau…

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